Melci,Scoici,Raci,Craci

Încă de mic copil pentru mine vara înseamnă mare. Îmi place să înnot, să-mi odihnesc oasele pe nisipul fierbine, să urmăresc prin ochelarii de soare fundurile fetelor care defilează provocător prin fața mea, să remarc cele mai distincte tatuaje pe corpurile tinerilor pentru că îmi doresc și eu unul dar sunt cam indecis la acest capitol. Și uite că libertatea asta suavă ce plutește în aer printre decolteele senzuale, care ocolește mingea de volley și care se reține mai mult pe lângă beach bar-urile de unde răsună muzică de top, pentru mine reprezintă energia în care sunt gata să mă dizolv totalmente.

Adormind pe malul mării înțeleg că soarele care a încercat să mă topească a fost de fapt topit în interiorul meu și folosit drept ingredient distinct pentru Cuba Libre și Long Island-urile servite cu ardoare în incinta faimosului local – BBB (Bodo’s Brain Bar) unde neuronii mei strigă-n gura mare FUCK OFF alungând amintirile și trăirile ultimelor luni.

O săptămână la mare înseamnă corpuri frumoase, multe băuturi alcoolice, puține poze pe instagram pentru că nu vrei să pierzi în zădar timpul prețios și desigur vara înseamnă Sex on the Beach, și cocktail – e în cel mai rău caz. Ești ca o meduză rătăcită printre valurile cristaline dar care meditează, își face planuri pe viitor care probabil nu se vor realiza, și zămbește larg, deschis, zâmbet pe care este imposibil să-l ștergi cu prosopul uscat ce te așteaptă lângă shezlong. Poseidon și ceilalți zei numele cărora nu le cunoști pentru că istoria a fost obiectul preferat pentru somn, te ajută să-ți filtrezi sufletul, să lipești la loc emoțiile pozitive și să simți intergal gustul vieții. Moare omul din tine si,o,miracol,se naște un nou zeu cu ten frumos al pielii și un chip impozant, de invidiat.

Și acum,ora 5 dimineața, ultima zi pe litoral, stai învelit în plapuma din hotel, bei ultimul gât din sticla cu Jack, aprinzi o țigară și încerci să memorezi fiecare senzație și aromă a vacanței care ți-a servit drept un restart spiritual. Și chiar dacă știi că zeul în care te-ai prefăcut recent timp de 20 de spălări se va scurge în chiuvetă împreună cu spuma șamponului nu poți fi trist….pentru că e atât de bine!

La passion aquatique

Je vais vous présenter la méditation de ma cousine . Je t’adore, ma cherie!

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J’aime nager dans une piscine non-éclairée avec passion. J’aime cela comme on aimerait un film d’horreur : en savourant avec extase tous les petits frissons de peur parcourant notre peau. J’aime cela avec tous mes sens, avec mes yeux qui, infatigablement, sondent les abysses ténébreuses de la piscine à la recherche de quelque chose, d’un cyclope immense soudainement apparu, ou de ma main, tout simplement. Je l’aime avec mon odorat qui essaye de percevoir quelque chose d’autre que le chlore qui filtre cette eau noirâtre, avec mes oreilles qui, n’importe quand sont prêtes à entendre autre chose que le clapotis incessant de l’eau autour de moi, avec toute ma chair qui se sent à tout moment attirée, avalée, engloutie par ce gouffre sombre, immense, mais pourtant si rassurant. Chaque plongée que je fais vers ce monde d’obscurité peut être la dernière. Chaque geste, chaque mouvement est fait comme si mon sort en dépendait.

Nager quand il fait clair me fatigue et m’ennuie. Cela est monotone et lassant. Je plonge sans intérêt, je nage en soulevant avec difficulté  chaque bras, mes jambes n’ont plus aucune motivation à aller de l’avant. Tout est trop clair, il n’y a plus de mystère.

Mais quand la nuit tombe, quand 10 heures sont bien sonnées, et que je m’approche à pas de loups de mon recoin favori, je me sens trémousser de joie à l’idée de ce qui s’en vient. Mon âme a quitté mon corps, je ne fais qu’étamper toutes ces sensations qui me traversent afin d’en garder le plus exact souvenir. Tranquillement, je vois la porte de la piscine s’approcher de moi. Elle s’ouvre. Mon corps s’arrête. L’adrénaline monte.

J’y suis.

Alors j’ai envie de crier de plaisir d’être là, toute seule avec la piscine, ou plutôt ce qui est à l’intérieur, enfoui même plus profondément que l’eau, cette forme opaque et mystérieuse qui commence à vivre au moment où le bout de mes doigts atteignent ce paradis aqueux.

Je suis prêt

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C’est presque tout, la fin approche. L’odeur chaude des aventures estivales est déja en train de disparaitre, remplacée par celle des plans non realisés. Bien sûr, il reste encore les souvenirs qui nous rechaufferons le coeur jusqu’en décembre, mais dès la premiere neige, ils se transformerons en cendres du passé. Je perçcois déjà  l’atmosphere automnale; lourde et déprimante. Même si je sais qu’il me reste un peu de temps, je ne crois plus en ce concept  d’été légendaire qui est tant glorifié de tous.

Pourquoi fesons-nous tous des plans, des dizaines de plans la premiere journee d’été, mais la derniere, restons-nous vides et deçus? Qu’avons-nous fait 90 jours? Combien des livres avions-nous lû? Combien de pays avions-nous visité?Ou c’est évaporé le temps?

Zéro. Rien. Journées perdues. Évidemment, nous avons vu l’horizon au bord de la mer , étés caressés par le soleil, amusés avec nos amis… mais l’âme reste déserte.

Bien sûr, il y a eu des moments mémorables, mais ce n’est pas assez!Les sourires intentionés des photographies ne peuvent pas transmettre l’odeur de liberté de l’été. J’aimerais bien revivre cet été et pouvoir changer quelques choses, mais c’est impossible. C’est même drôle comment le temps se moque de nous…

Je suis relaxé. Tellement relaxé, que je ne sens plus a quel point je suis detruit spirituellement.

Je sens la douleur, mais je ris à éclats.

Je veux pleurer quand je pense aux neuf prochains mois, mais je me calme quand je me rapelle ces trois derniers.

Je suis aussi heureux que triste…

Malgré tout, je me suis bien reposé. Je suis prêt. Prêt  pour une nouvelle bataille. Prêt à me sculpter mon futur. Prêt  a regarder dans ces yeux verts et dire que je suis prêt a recommencer ce que nous avions détruits avec nos propres mains. Prêt pour les problèmes  qui me détruirons. Prêt pour les calins qui me réconforterons. . Prêt a chanter de douleur comme un psychopate, dans ma douche, le visage plein de larmes effacées de temps à autre par le jet d’eau puissant. Prêt à  tout, je suis prêt absolument à tout. Tout ce que j’ai à dire, c’est un grand merci pour cette saison magnifique.

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Oh! Regardez! Le vent fort et froid a collé une feuille jaune a ma fenêtre. C’est le temps de sortir mes vêtements chauds qui sont cachés quelque part loins dans mon armoire.

Elle viens… Elle viens, l’automne.

Journal de bord

J’admire la mer qui semble aussi infinie que  le sentiment dans lequel j’ai flotté ces derniers mois.  J’ai essayé d’attrapper le poisson sans canne a peche et je le regrette encore jusqu’a présent. Le son des vagues me relaxe, m’enchante, m’hypnotise, mais, des que je sors de cet état euphortique, la premiere chose à laquelle je pense, c’est… elle.

Vous savez, quand je me dirigeais vers cette illusion marine rapellant le paradis, javais pour but de l’oublier, cette jeune ensorcelatrice.

Si elle se donne le droit d’appeler « boyfriend » cet inconnu avec qui elle est ‘en amour’, alors moi aussi, j’ai le droit a une aventure romantique de courte durrée, sans avenir.

Que de belles filles il y a autour de moi: grandes, minces, bronzes, sensuelles, attirantes, corpulentes… mais la majorité ont l’âme pauvre et vide, ce qui qui m’éloigne automatiquement d’elles. Aucune ne me plait: l’une est trop vulgaire, l’autre est trop légère… et ainsi de suite.

Malgre moi, j’abandonne mes recherches.

En ce moment, flirter n’est pas la meilleure chose a faire. Je ne saurais dire pourquoi, mais quelque chose me dit que nous avons encore une chance ensamble et en plus, ce serais tres drôle si cette histoire avec le garçon idéal ne serait que pure invention… un reve qu’elle considère realité.